Médias
22 mars 2021
PASCAL GIRARD
Source: Place publique - Radio Canada
La griffe Cultivées fait son entrée au magasin Sports Experts de Chicoutimi
Des vêtements de la griffe Cultivées sont vendus au magasin Sports Experts de Chicoutimi.
PHOTO : AVEC L'AUTORISATION DE CULTIVÉES
La designer Catherine Morin, qui est à l'origine de la griffe écoresponsable Cultivées, a conclu une entente exclusive avec le magasin Sports Experts de Chicoutimi.
Depuis vendredi, sa collection de vêtements féminins est en montre à la boutique située au centre commercial Place du Royaume.
Je suis très contente de voir l’engouement de Sports Experts et de la clientèle pour les produits locaux
, a commenté la diplômée du Collège Lasalle en Design de mode, au cours d’une entrevue accordée à l’émission Place publique.
Devant l’intérêt des propriétaires de la succursale chicoutimienne, Catherine Morin, qui a passé dix ans à Montréal avant de rentrer en région, a dessiné une collection confortable et colorée. Elle l’a développée en partenariat avec la direction du magasin.
La mission de Cultivées est de mettre en valeur des techniques textiles traditionnelles comme l’utilisation de métiers à tisser et la fabrication de courtepointes. Comme Catherine Morin le définit elle-même, Cultivées se veut un hommage aux techniques artisanales transmises oralement par des femmes.
La collection qu’elle a créée pour Sports Experts s’inspire des besoins de la clientèle active. Quelques jours après le lancement de la ligne, elle s’est réjouie d’avoir su relever ce « beau défi » en temps de pandémie, un défi qui lui sera sans doute profitable au plan des affaires.
"Pour des boutiques comme Sports Experts, de mettre de l’avant une ligne de vêtement complète, c’est sûr que moi, ça m’aide beaucoup. Ça m’aide à m’acheter de nouvelles machines et à grossir. Ça donne une visibilité, mais ça démontre vraiment que nos clients sont des adeptes d’achat responsable, des activistes, carrément."
Catherine Morin, designer et entrepreneure
La créatrice née à Chicoutimi rappelle que tout un écosystème gravite autour de projets comme celui qu’elle a mijoté avec Sports Experts et qu'elle n'est pas la seule à en bénéficier.
Un engouement pour l’achat responsable
L’entrepreneure note un engouement marqué pour les vêtements écoresponsables. Bien que les morceaux coûtent généralement plus cher, ils sont durables et contribuent à sensibiliser les clients à l’importance de l’achat local.
Un pantalon, une jupe ou un chemisier de sa collection coûte entre 100 $ et 150 $. Des robes peuvent se vendre 200 $. Pour les plus petites bourses, des t-shirts, étiquetés à un peu moins de 60 $, peuvent assouvir les envies d’originalité des clientes et satisfaire le désir de certaines d’acheter consciencieusement.
C’est un peu plus cher, mais on dirait que je réalise que les consommateurs sont prêts
, observe Catherine Morin, qui ouvrira un atelier-boutique sur la rue Racine, à Chicoutimi, en juillet.
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16 novembre 2020
MYRIAM ARSENAULT
Source: Initiative de journalisme local - Le Quotidien
Cultivées: des vêtements modernes et écoresponsables faits à Saguenay.
La carrière de Catherine Morin, designer, a connu un nouveau souffle lorsque la jeune femme de 31 ans est revenue dans sa région natale, il y a deux ans. Sa plus récente ligne de vêtements, Cultivées, met en valeur l’artisanat et les types d’art traditionnel comme la courtepointe et le métier à tisser, dans des morceaux modernes et écoresponsables faits à Saguenay.
Catherine Morin est originaire de Chicoutimi. Afin de réali- ser son rêve d’étudier le design de mode, la jeune femme a quitté tôt sa région natale pour aller étudier au Collège La- Salle de Montréal. Elle est restée dans la métropole une dizaine d’années, en cumulant les expériences dans une foule d’entre- prises et auprès de nombreux designers de mode.
La jeune femme peut elle-même faire les vêtements ou encore confier le travail à des sous-traitants locaux. — LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY
Au début de son parcours, elle s’intéressait d’abord à la création de costumes de scène. C’est son expérience de deux étés avec La Fabuleuse histoire d’un Royaume qui l’avait menée vers ce choix. Son intérêt a lentement dévié vers la mode et le design québécois, quelque chose qu’elle ne pensait pas aimer au départ, mais qui rejoignait beaucoup ses valeurs. Elle a même, pendant ses années dans la grande ville, tenu sa première ligne de vêtements pendant environ deux ans.
L’appel de la région se faisait toutefois sentir pour Catherine, qui a décidé de compléter un certificat en gestion d’entreprise à l’école des HEC de Montréal, avant de faire ses valises.
Catherine Morin aime beaucoup établir des collaborations avec des entreprises de la région. — LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY
Un vent de fraîcheur
Toujours passionnée par la mode et la création de vêtements, de retour en région, elle s’est rapidement rapprochée de divers organismes artistiques, dont le Cercle des fermières. En s’inté- ressant aux techniques ancestrales, comme le métier à tisser, la courtepointe et la couture en général, la jeune femme de Chicoutimi a vu une opportunité de les mettre en valeur et de moderniser ces savoir-faire dans une nouvelle de ligne de vête- ments au goût du jour.
« Pour la première fois depuis longtemps, je trouvais que j’avais de l’espace pour créer. En restant ici, je pouvais faire un produit qui est commercialisable, mais qui est aussi axé sur l’artisanat et les métiers d’art », affirme la créatrice.
Après avoir passée dix ans dans la métropole, Catherine Morin est fière d’avoir créé son entreprise à Saguenay, sa ville natale. — LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY
En plus, elle savait que Saguenay était reconnu pour soutenir les artisans. Différents organismes et organisations encouragent les artistes avec des subventions, ce qui l’a encouragé à lancer Cultivées.
Cultivées, des vêtements de qualité
Son objectif avec Cultivées est de faire une gamme de vêtements qui met en valeur l’artisanat traditionnel dans des vêtements de qualité. « L’idée, c’est de faire moins de quantité, mais faire des produits qui sont un peu plus haut de gamme », continue-t-elle. Elle utilise seulement des fibres naturelles qui ont pour la plupart des certifications écoresponsables.
Catherine Morin utilise uniquement des fibres naturelles. — LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY
Dépendamment des tâches qu’elle a à faire, la créatrice peut réaliser elle-même les morceaux ou encore faire appel à des sous-traitantes locales, pour ce qui touche le métier à tisser ou encore pour certaines tâches de couture.
L’entrepreneure, qui porte plusieurs chapeaux pour son entre- prise, est donc bien contente lorsqu’elle peut déléguer quelques tâches. En plus, cela crée de l’emploi pour des femmes dans la région, ce qui rend Catherine, qui a beaucoup de valeurs féministes, bien fière. Elle est d’ailleurs également très ouverte aux collaborations avec d’autres entrepreneurs de la région.
Différents types d’art traditionnel sont mis en valeur dans ses vêtements, comme la courtepointe ou le métier à tisser. — LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY
Elle est consciente que ces attentions font augmenter le prix du vêtement, avec entre autres des tissus plus chers, des cou- turières d’ici bien payées, ou encore le choix de faire une plus petite production. Pour elle, ses vêtements sont des produits coups de coeur qui ne se comparent pas avec les vêtements faits outre-mer.
« Ce que je trouve beau avec la mode locale, c’est que, juste- ment, le prix qu’on paie de plus, il va payer adéquatement le ou la Québécois(e) qui va le coudre, selon le prix juste qui lui revient », continue-t-elle.
— LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY
Un achat responsable
Avec ses créations, la designer veut faire réfléchir les clients sur les conséquences de leur achat. « J’essaie de former, avec ma clientèle, des activistes de consommation responsable. Je veux leur expliquer toutes les retombées des choix qu’ils font dans leur quotidien en tant que consommateurs, avec entre autres leurs vêtements, au niveau environnemental, écono- mique ou social. Je veux aussi les sensibiliser sur les tech- niques artisanales traditionnelles », fait valoir la femme de 31 ans.
Elle est déçue que la pandémie empêche la tenue des salons qui lui permettaient de partager sa démarche de création avec les clients, ce qui était très important pour elle et pour les autres designers québécois. Pour y remédier, tous les vendredis après-midi jusqu’à Noël, elle ouvrira les portes de son atelier, qu’elle partage avec la fondatrice de la marque Nope, afin de pouvoir accueillir et rencontrer les clients.
Les intéressés peuvent aussi se rendre directement sur son site Internet, sa page Facebook et Instagram pour voir ses vêtements. Certains morceaux sont aussi en vente chez Twist.
Source: Cliquez ICI
( https://www.lequotidien.com/ma-region/cultivees-des-vetements-modernes-et-ecoresponsables-faits-a-saguenay-249da5e853b68744c73e296e4a347081?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook&fbclid=IwAR1-PNq-c4hHR-PS9ZkVBBV8TwnR7KBN98yo_yX1FEglfAphqTZ43kZLkPs )